Cet article est le début d’une série sur l’investissement en déficit foncier, mais commençons par le début…
Le déficit foncier c’est quoi ?
Cet investissement concerne l’achat d’un bien immobilier de logement ou d’un ensemble de logements pour y faire des travaux importants de restauration, de réparation ou d’amélioration en vue de le ou les louer.
Ce dispositif est très prisé par les investisseurs ayant déjà d’autres revenus fonciers car il présente l’avantage de ne pas être une niche fiscale mais une application du droit commun en matière de revenu foncier.
Très concrètement, cette solution permet d’éviter, partiellement ou totalement, la taxation à l’impôt sur le revenu des bénéfices résultant d’autres revenus fonciers sans aucune limitation ni plafonnement, en déduisant tout simplement le montant des travaux réalisés.
Elle permet également d’imputer jusqu’à 10 700 € de déficit foncier sur les revenus d’autre nature l’année de paiement des travaux.
Enfin, elle est parfaitement libre de toute limitation ou plafonnement : les loyers sont libres, sans conditions de ressources pour les locataires (sauf dans les cas spécifiques d’obtention de subventions pour la réalisation des travaux), l’avantage fiscal n’est pas soumis à un plafonnement particulier, ni à la règle du plafonnement global des niches fiscales.